Etre zen malgré un emploi du temps surchargé ? Oui ! C’est possible !
Aujourd’hui, je vous livre 3 trucs de psy pour être zen malgré un emploi du temps surchargé. Je suis accro aux défis, je vous l’ai déjà dit non ? Mais si ! Rappelez-vous cet article qui a démarré mon blog cette année : 22 outils de développement personnel en 22 semaines.
Comme c’est compliqué pour moi de résister aux challenges qu’on me lance, j’ai décidé d’accepter le dernier défi inter blogueurs d’Olivier Roland, lancé sur son blog Habitudes zen.
Je me livre donc à un genre de poupée russe des défis. Un défi dans un défi… Allez, soyons fous ! On ne vit qu’une fois !
Vous vous demandez peut-être comment je tiens le coup ? Comment je parviens être à zen malgré un emploi du temps surchargé ? Comment je fais pour ne pas m’épuiser et terminer en burn-out ?
Eh bien ! Je vais vous livrer 3 trucs de psy que j’utilise pour être capable de trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle et pour rester zen malgré un agenda de ministre. C’est parti !
Comment être zen malgré un emploi du temps surchargé ?
Prenez le temps de vous demander où vous en êtes
Les émotions qui vous habitent sont une sorte de système d’alarme interne qui vous donne des informations sur tout un tas de choses, et en particulier sur le niveau de ressourcement de chacun de vos besoins. Au plus un besoin va être « rempli », au plus vous allez ressentir des émotions agréables (joie, sérénité, apaisement…). L’inverse est également vrai, au plus un besoin est en déficit, au plus vous allez ressentir des émotions désagréables (colère, tristesse, peur …).
Les émotions agissent comme le témoin du niveau d’essence de votre voiture. Dès que le réservoir est vide, le témoin vous avertit et vos émotions « s’allument ». Si vous n’écoutez pas le message que ces émotions tentent de vous délivrer, elles vont devenir de plus en plus intenses pour que vous agissiez rapidement et que vous vous occupiez de vos besoins en souffrance. Autrement dit, si vous voulez être heureux, il vaut mieux écouter rapidement ce que vos émotions vous disent parce qu’elles vous informent directement de ce qu’il convient de faire pour l’être.
Faites votre « Météo interne » !
La Météo interne est un outil simple qui permet justement de se mettre à l’écoute de ses émotions et de pouvoir savoir où on en est en termes de remplissage de nos besoins.
– Comment réalise-t-on sa météo interne ? –
Tournez votre attention vers l’intérieur et demandez vous : « Comment est-ce que je me sens à l’intérieur de moi ? Quelles sont les émotions qui m’habitent ? ».
Oui c’est aussi simple que ça ! Le but est de voir si votre monde intérieur est plutôt habité par des émotions agréables ou désagréables.
Il s’agit d’une démarche similaire à celle que vous utilisez lorsque vous vous demandez si vous avez faim. Vous tournez votre attention vers l’intérieur et vous vous posez la question suivante « est-ce que j’ai faim ? ». C’est exactement la même chose pour la météo interne !
Vous obtiendrez peut-être des réponses telles que : « je ne suis pas très en forme », « je me sens un peu triste, dépassée, fatiguée … », »je suis tendue, je sature ! ». En version météo, ça donne quelque chose comme : « le temps est maussade à l’intérieur » ou « il fait un peu brumeux, je n’y vois pas très clair », » c’est la tempête à l’intérieur, tout est mélangé ! ».
Faites-le régulièrement au cours de la journée pour savoir où vous en êtes. C’est le meilleur moyen de commencer à être conscient de votre état et de votre niveau d’épuisement éventuel.
Si repérer votre état émotionnel interne est compliqué, vous pouvez vous aider de cette liste des émotions qui vous permettra de mettre des mots plus précis sur ce que vous ressentez et de clairement identifier ce qui vous habite.
Écoutez vos besoins et nourrissez-les
Identifiez votre besoin
Une fois que vous avez une idée de l’état de votre monde intérieur, il est nécessaire de vous poser la question de vos besoins : « lesquels de mes besoins sont en déficit ?«
Exemple : Si je me sens tendue et que je sature, je peux me demander :
« De quoi ai-je besoin pour me sentir moins tendue ? » : le besoin est lié ici à un besoin immédiat. Exemple : Ça fait 3 heures que je travaille non-stop sur ce rapport et j’ai besoin de faire une pause.
Ou me demander « pour quelle raison suis-je en train de saturer ? » : dans ce cas-ci, je me pose la question de savoir à quel besoin profond non assouvi, mon état correspond.
Exemple : « j’ai besoin de plus de légèreté dans ma vie, plus de joie, de plaisir. J’en ai marre de faire ce travail qui n’a plus de sens pour moi ».
Si identifier votre besoin est compliqué, vous pouvez vous aider de cette liste des besoins pour identifier le ou les besoins qui nécessitent un peu plus de soin et d’attention de votre part.
Brainstormez sur vos besoins en déficit
Brainstormez sur ce qu’il vous est possible de faire pour ne plus être dans cet état. Cherchez ce qui vous fait du bien et ce qui répond le mieux dans votre cas au besoin concerné. Ne cherchez pas des solutions compliquées ou coûteuses. Souvent les solutions les plus efficaces sont les plus simples.
Ne travaillez que sur un seul besoin à la fois. Un par jour, pas plus sinon vous risquez de vous y perdre et de vous sentir découragé.
Exemple : Je peux me dire que je vais faire une pause, boire un thé et que je vais m’autoriser à prendre l’air avant de continuer mon rapport.
Exemple : « J’adorais faire du sport, peindre, faire de longues balades avant et ça me donnait ces sensations de légèreté dans ma vie, de joie et de plaisir… »
Faites une liste de toutes les activités qui pourraient vous faire du bien et répondre à votre besoin.
Passez à l’action et occupez-vous de votre besoin
Ça ne sert à rien de faire toutes ces démarches de recherche de solutions si vous n’en faites rien. Passez à l’action dès que possible (au plus tard le jour même) pour la mise en application de l’une de ces solutions.
Cessez de culpabiliser quand vous vous ressourcez
Est-ce que vous culpabilisez parce que vous devez faire le plein de votre voiture pour pouvoir arriver à destination ? Non, bien sûr (enfin j’espère …) !
Eh bien alors, pourquoi culpabiliser lorsque vous êtes en train de recharger vos propres batteries ? Est-ce que ce n’est pas mieux de faire une vraie pause pour vous ressourcer 20 min ou une heure et ensuite de vous y remettre vraiment plutôt que de trainer 4 heures sans pause, tout en n’arrivant plus à aligner deux idées.
Voici quelques phrases que je me dis à ce sujet lorsque ma propre culpabilité pointe le bout de son nez :
Lorsque je prends soin de moi, c’est aussi pour avoir la possibilité de mieux prendre soin de ceux que j’aime par la suite. Alors oui, parfois, je laisse mes enfants 30 min de plus à la garderie pour faire une sieste. Ils sont en de bonnes mains, ils ne risquent rien et je peux vraiment les accueillir reposée plutôt que sur les nerfs quand je les vois.
Si je dis « non » aux autres, c’est avant tout pour me dire « oui » à moi-même, pas pour les embêter. Oui, parfois, je dis « non merci, je préfère me reposer ce week-end. Je suis vraiment fatiguée ! Mais on peut bloquer une date pour manger ensemble plus tard si tu veux ? ». Mes amis savent de cette façon que lorsque je leur dis « oui », c’est un vrai oui. Pas un « non » déguisé parce que je n’ai pas osé me respecter.
Je fais mon maximum pour les autres quand je suis avec eux. Pourquoi est-ce que je ne mériterais pas que je m’offre la même qualité d’attention ? C’est mon rôle à moi de prendre soin de moi-même, pas celui des autres. En plus, je suis la mieux placée pour savoir exactement de quoi j’ai besoin et ce qui me ferait le plus de bien. Autant en profiter pour me l’offrir sans attendre !
C’est avec ce corps que j’ai vécu jusqu’ici. Il a toujours été là pour moi et ne m’a jamais lâché jusqu’à présent. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas lui accorder ce qu’il me demande lorsqu’il me le demande ? A priori, il est plutôt de mon côté. Il ne me dit pas qu’il a faim ou qu’il est fatigué pour m’embêter, au contraire.
Je sais donner et je sais recevoir Cette phrase me permet d’équilibrer ce que je fais dans ma vie. Si j’ai tendance à trop donner aux autres, je sais que je dois faire attention à plus me donner à moi-même ou à regarder si je suis bien dans un rapport équilibré dans mes relations aux autres (si eux me donnent autant que moi je leur donne). Cela me permet également de vérifier si j’accepte les cadeaux que la vie et les autres m’offrent tout au long de la journée.
Challenge !
Cette semaine, prenez le temps de faire une pause de 2 minutes (en temps réel) au moins une fois par jour pour vous demander :
1) Comment est-ce que je me sens ? Là maintenant ! Laissez-vous ressentir les émotions qui remontent avec la réponse qui vous vient à ce moment-là. Juste 2 minutes …
2) Demandez-vous : « de quoi aurais-je profondément besoin pour me sentir vraiment mieux ? Et qu’est-ce qui pourrait me faire du bien là maintenant ? »
Listez vos réponses pour pouvoir vous en rappeler par la suite.
3) Passez à l’action pour la mise en pratique de l’une des solutions de votre liste. Si c’est possible, faites-le tout de suite, sinon, prenez rendez-vous avec vous-même et bloquez cette action dans votre agenda.
Et vous qu’est-ce qui vous fait du bien dans votre vie ? Partagez dans les commentaires vos trucs et astuces pour rester zen.
À très bientôt !
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